lundi 18 octobre 2010

Citation

“ Dieu a souri quand tu es né.”
John Bradshaw

Julius et son épée

Julius est un puceron. Vous savez combien ce sont de minucules insectes… C’est pourquoi il ne se serait jamais attendu à vivre une aventure aussi extraordinaire! En fait, cela commença d’abord par un matin hors du commun. Il se réveilla avant toute sa famille, ce qui était très rare car d’ordinaire sa mère devait le tirer en dehors de son lit.

Puis, il eut envie de mettre le nez dehors du trou dans l’arbre où il habitait. Il n’en cru pas ses yeux. Il y avait un arc-en-ciel très coloré alors qu’il y avait une brume épaisse ce matin–là. “Incroyable” s’écria-t-il tout excité. Il ne put s’empêcher de s’aventurer tout près du rayon de l’arc-en-ciel qui touchait le sol.

À cet instant, un énorme dragon surgit du faisceau rouge. Julius se mit à trembler de toutes ses minuscules pattes. “oh là, je suis si petit, que vais-je faire?” s’inquiéta-t-il. “Au secours” cria-t-il de tous ces poumons. C’est à ce moment qu’une abeille sortit du faisceau jaune.

-Utilise ton épée!!! s’époumona-t-elle.
-Mais je n’ai pas d’épée…
-Mais si voyons, tout le monde en a une. Tu tranches d’un coup quand tu as peur. Allez! Fais vite…Le dragon s’approche.

Julius commençait à s’énerver. Il ne comprenait rien à ce que l’abeille lui bourdonnait. Et il avait peur. Ne lui avait-on pas dit que les dragons crachaient du feu?

Soudain, une luciole apparut directement du faisceau vert. Elle s’approcha de Julius et l’éclaira tout entier. Cela aveugla le dragon un moment et permit à notre petit puceron de voir qu’une épée flottait juste devant lui. Elle semblait translucide. Mais le dragon qui revenait vers lui ne lui laissa pas le temps de réfléchir, ni même de se poser des questions, il empogna l’épée du mieux qu’il pu. Et VLAN! Il donna un coup, et deux, et trois en direction du dragon.

Julius s’était senti puissant et sûr de lui avec son épée. Si bien qu’il avait tranché d’un coup solide. Le dragon s’évanouit dans un nuage de brume. En une minute, il n’était plus là. Ébloui, Julius regarda son épée un long moment. L’abeille lui bourdonna qu’il avait son épée pour la vie. Il pourrait s’en servir chaque fois qu’il le souhaitait. Il pouvait trancher d’un coup bien droit afin que sa peur disparaisse comme un nuage. Paf!

Julius rangea son épée sur son épaule et continua d’observer l’arc-en-ciel au-dessus de lui. Bien sûr, il était majestueux. Et alors, du faisceau bleu, des petits papillons brillants ont jailli et sont venus tournoyer autour de lui. Les papillons faisaient une douce musique avec leurs ailes. C’était enchanteur. Puis, ils jouèrent du rock’n roll. Julius dansa en s’imaginant qu’il jouait de la guitare. Il jouait tant qu’il ne s’aperçut même pas que l’arc-en-ciel avait disparut en même temps que la brume du matin. Un rayon de soleil le fit ….a…a…atchoumer! C’est alors qu’il s’en rendit compte. Il s’étira la patte pour s’assurer qu’au moins il n’avait pas perdu son épée.

Ouf! Elle était toujours là. Il retourna à la maison rejoindre sa famille en sautillant sur les bulles de rosée. Il se sentait grand et courageux. N’avait-il pas vécu toute une aventure?

FIN


Pensée méditative du conte:
Bien souvent nous nous sentons petits. Mais nous avons le pouvoir de trancher sur les illusions et sur la peur afin de savourer pleinement le merveilleux de la vie. Utilisons l’épée qui est entre nos mains!



mercredi 4 août 2010

Les moustaches de Petite Taupe

Mi-Taupe était la troisième de sa famille. Do, Ré, Mi…Ses parents aimaient tant la musique qu’ils nommaient leurs enfants selon les notes d’une portée. Cependant, Mi-Taupe ne chantait pas beaucoup. Elle ne jouait pas d’instrument non plus. Bref, elle ne semblait pas avoir l’oreille musicale. Elle se sentait bien différente de sa famille. Toutes les taupes adorent creuser des tunnels dans le sol et détestent la lumière. Mi-Taupe et sa famille travaillaient en chantant. Et lorsque venait le matin, l’heure du repos pour tous, on jouait de la musique et on dansait. L’ambiance était à la fête!

Notre petite amie aimait bien voir tout le monde s’amuser. Elle profitait de la musique elle aussi. Elle restait là à l’écouter. La musique pénétrait en elle jusqu’en dedans, se disait-elle parfois. C’était comme la caresse d’une couverture chaude ou encore la fraîcheur d’un vent d’automne. Il lui arrivait aussi d’avoir besoin de se retrouver seule. Sans musique! Sans bruit aucun. Elle ne savait pas si d’autres taupes étaient comme elle car elle ne connaissait que sa famille. Elle les laissait quelques instants pour se retrouver toute seule un peu.

Elle aimait s’installer le dos sur une racine et s’entourer de silence. Tout son corps était à l’écoute du sans-bruit. Parfois, elle entendait seulement son cœur battre en elle. Cela lui faisait du bien. Un jour, alors qu’elle était dans sa cachette secrète à se reposer dans le calme, elle aperçu une petite boule lumineuse. Comme une sorte de luciole dans la terre. Étrangement, cette lumière ne lui fit pas mal aux yeux du tout. Mi-Taupe se leva pour mieux l’observer. La boule se mit à avancer à travers les longs tunnels de la taupinière. Mi-Taupe ne pu s’empêcher de la suivre. Elle était beaucoup trop curieuse!

La boule volait sans ailes! Elle avançait lentement en riant doucement comme un petit rire de bébé joyeux. Mi-Taupe était enchantée de cette lumière magique. Au bout d’une longue route, elle s’arrêta. Mi-Taupe pu la prendre dans ses pattes. Wow! Elle ne brûlait pas du tout. C’était doux comme de la mousse de bain. La boule fit ensuite trois tours autour de la taupe si bien qu’elle ne vit pas comment elles purent se retrouver toutes les deux dans une vallée sous un clair de lune. C’était un paradis pour les taupes car la lumière était douce et bleue. Il y avait là un petit ruisseau où dansaient et patinaient toutes sortes d’insectes. Elle trouva de petits fruits qui poussaient dans des fleurs colorées. Mi-Taupe n’avait jamais vu tant de beautés et de magie. Elle voulait rester là des heures à explorer. Surtout, elle se sentait si bien dans cet endroit. Il y avait des plumes d’anges qui volaient partout et qui venaient lui chatouiller le museau. Atchoum!! Elle éternua et se mit à rigoler car elle était si heureuse. On devinait le passage des anges avec les plumes et aussi car on sentait une traînée de poudre d’amour tout partout.

Oh, c’était merveilleux. Mi-Taupe se sentait rempli d’énergie. Puis, la boule de lumière revint près d’elle. Elle comprit que cétait le temps de rentrer. “ DÉJÀ??” pensa-t-elle d’abord. Mais au fond, pourquoi pas? Elle se demanda si sa famille aurait aimé cet endroit. Elle refit le chemin en suivant à nouveau l’étrange lumière. Elle retrouva la racine qu’elle avait choisie pour s’accoter le dos. Elle plia ses petites pattes brunes et soudain la lumière n’était plus là. Mi-Taupe fût bien déçue. Elle n’avait même pas pu lui dire “au revoir” ou “merci”. Elle ferma les yeux une minute encore émerveillée par sa découverte. En les ouvrant alors qu’elle entendit Ré-Taupe l’appeler, elle découvrit que ses moustaches étaient illuminées!

Oui, i-l-l-u-m-i-n-é-e-s! Dorénavant, elle serait une taupe qui ferait de la lumière!?! Elle se mit à sourire. C’était comique une taupe avec des moustaches lumineuses non? Pour dire franchement, elle se sentait fière. Le pays enchanté lui avait laissé un cadeau. Ou peut-être la petite boule? Enfin, elle se sentait bien jolie ainsi et peut-être qu’elle saurait retrouver le chemin de cet endroit toute seule à l’aide de ses moustaches? C’était à voir la prochaine fois qu’elle écouterait le silence et son cœur.

Ce matin là, elle fit sensation auprès de sa famille. Personne ne pouvait s’expliquer la transformation de ses moustaches. La douce aura lumineuse était agréable pour tous. Elle travailla rapidement toute la nuit avec la lumière de son museau. Et le matin suivant, elle se berça longtemps en écoutant la musique de sa famille. On eut même dit que ses moustaches dansaient! Hi hi!

FIN


Pensée méditative du conte:

Le silence nous nourrit. Il prend soin de nous et de notre individualité.
Alors, le grandiose des rythmes de la vie nous touche davantage.
Et qui plus est, chaque fois que nous prenons un instant pour notre vie intérieure, les anges sont aux rendez-vous…♥♪

mardi 20 juillet 2010

Citation

"Il y a DIEU et en dedans de mon coeur, ce n'est pas un ange, c'est un petit Dieu." 

1         Josie, 7 ans

"Tout enfant devrait être perçu et traité comme un être de lumière."

1         Dorothée

lundi 14 juin 2010

SPRING!


Voici l’histoire d’une petite sauterelle qui aimait sauter haut, très très haut. Il y avait
peu de temps qu’elle venait de naître et tout l’univers autour d’elle était passionnant à
découvrir.

Comme toutes les sauterelles, elle utilisait ses pattes arrière pour faire de grands bonds. Cependant, Fleurine (c’est ainsi qu’on la nommait car elle adorait s’installer sur les fleurs pour se faire dorer au soleil), avait les pattes un peu plus courtes que celles de ses camarades. Cela la gênait légèrement car de toutes façons, ce qu’elle souhaitait c’était sauter HAUT!

Depuis quelques jours, les pommiers étaient fleuris. C’était absolument enchanteur. À son grand désolement, Fleurine n’arrivait pas à sauter si haut pour atteindre leurs fleurs.
D’ailleurs, avec ses courtes pattes, elle arrivait à peine à sauter de pissenlits en pissenlits…

Un matin, elle passa près d’un champignon et elle eut une idée.Elle y grimpa. Du haut du champignon, elle sauta en espérant pouvoir rebondir plus haut! C’était bien amusant. Elle sautait et se sentait comme sur une trempoline. Évidemment, elle arrivait à sauter plus haut mais pas suffisamment pour rejoindre les fleurs du pommier.

Alors, on la vit se pratiquer plusieurs jours sur différents champignons. En fait, on l’entendait surtout rire de très loin. Elle s’amusait follement à faire de beaux sauts. Bong! Bong! Bong! Et Re-bong!

Un bon jour, elle découvrit un immense champignon. Elle sauta dessus avec toute son énergie et …se retrouva coïncée à l’intérieur! C’était un champignon bien mou n’est-ce pas?

-Bon, me voilà coïncée comme dans un cocon, se dit-elle. Pas de panique, pas de panique, se répétait-elle pour se calmer. Car elle commençait à avoir peur et se sentir frustrée.

-Ce n’est pas juste, je n’arrive pas à sortir de là. Quelle mauvaise journée. Je ferais mieux de ne plus chercher à rejoindre les pommiers. Je dois être ridicule et me voilà bien punie.

Elle se disait tout ce genre de discours qu’on se dit lorsqu’on se décourage.
Puis au bout d’un moment, après plusieurs longues respirations…inspire-expire…,
Elle se sentit soudainement soulevée dans les airs. Un écureuil avait pris le champignon dans sa bouche! Il choisit de le déguster en haut, tout en haut de la branche du pommier!

Lorsqu’il prit sa première croquée, scrouch!, Fleurine réussit de justesse à sortir et BONDIR dans la fleur la plus proche pour se cacher. Ouf! Elle avait eu peur. Son cœur qui battait follement se calma.

Et alors, elle réalisa pleinement qu’elle était bien dans une fleur du pommier! Comme les pétales étaient doux. Elle y resta longuement, savourant sa chance. D’une façon étonnante elle avait réussi…grâce aux champignons.

Bon maintenant, il lui fallait redescendre de là-haut. Elle se dit qu’elle trouverait bien un moyen. Car elle avait bien hâte de raconter son aventure!


FIN

Pensée méditative du conte:
Les efforts que nous faisons et l’entrain que nous mettons à réaliser nos objectifs ne sont pas vains même si la Vie nous réserve bien des surprises quant au “comment” nous pourrons les atteindre.

samedi 24 avril 2010

À venir bientôt...


Bientôt nous commencerons à vous joindre des histoires pour toucher votre coeur! Des histoires pour lire à vos enfants, avec vos enfants ou tout simplement pour votre propre coeur d'enfant.


C'est avec enthousiasme et joie que nous avons hâte de vous retrouver.
Josiane et Dorothée